Monsieur Chérèque en avait rêvé, le chef de l’État l’a fait. On pourrait voir cela ainsi, mais il y a une petite nuance et de taille, le fond d’investissement dont parle M Sarkozy aura une durée limitée dans le temps, 2009-2010 et sera financé à hauteur de 2,5 à 3 milliards d’euros. M Chérèque dans son rêve avait vu plus large, 5 à 7 milliards, mais il est vrai qu’en France, lorsque l’on souhaite obtenir une somme, il faut demander nettement plus.
Ce fond sera financé conjointement par l’Unedic et la formation professionnelle. Celle-ci et ses milliards est en ligne de mire d’un gouvernement en quête de fonds.
Le leader de la CFDT avait dit : « …il faut que les personnes soient en formation plutôt qu’au chômage. Profitons de la crise pour investir dans l’évaluation des qualifications ». Le chef de l’État, de son côté, souhaite profiter de cette crise pour moderniser la France. Finalement, il semble que la crise soit une bonne chose, et la formation professionnelle semble être une des armes contre cette crise.
Les professionnels de la formation doivent sourire un peu car ils savent que leur secteur est une des clefs pour l’emploi, et n’ont pas attendu l’arrivée de la crise pour en avoir conscience. Espérons que ce sourire ne laisse pas un goût amer car la réforme n’a pas encore été formulée légalement. En effet, des décisions se prennent en amont avec lesquelles la formation professionnelle devra faire en aval, et ce financement est une de ces décisions.
Si tout ceci conduit à une formation professionnelle plus juste et mieux distribuée, alors nous aurons fait un grand pas, mais pour l’instant nous sommes toujours dans les starting-blocks et les palabres, sport national s’il en est !
Guy.
Ce fond sera financé conjointement par l’Unedic et la formation professionnelle. Celle-ci et ses milliards est en ligne de mire d’un gouvernement en quête de fonds.
Le leader de la CFDT avait dit : « …il faut que les personnes soient en formation plutôt qu’au chômage. Profitons de la crise pour investir dans l’évaluation des qualifications ». Le chef de l’État, de son côté, souhaite profiter de cette crise pour moderniser la France. Finalement, il semble que la crise soit une bonne chose, et la formation professionnelle semble être une des armes contre cette crise.
Les professionnels de la formation doivent sourire un peu car ils savent que leur secteur est une des clefs pour l’emploi, et n’ont pas attendu l’arrivée de la crise pour en avoir conscience. Espérons que ce sourire ne laisse pas un goût amer car la réforme n’a pas encore été formulée légalement. En effet, des décisions se prennent en amont avec lesquelles la formation professionnelle devra faire en aval, et ce financement est une de ces décisions.
Si tout ceci conduit à une formation professionnelle plus juste et mieux distribuée, alors nous aurons fait un grand pas, mais pour l’instant nous sommes toujours dans les starting-blocks et les palabres, sport national s’il en est !
Guy.
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