Ce
que l’on souvent appelé « la bombe à retardement », à savoir le DIF,
est en train de causer quelques suées dans les bureaux des DRH. Selon un
article paru sur le site lesechos.fr , et
surtout selon un rapport de la Cour des comptes, 12 millions de salariés
peuvent prendre leurs heures de formation.
Problème, seuls quelques 4.7% de ces derniers ont pris, tout ou partie
de leurs heures. Et les autres ? Pour faire simple, en fait, peu de monde en regard du nombre et surtout
des compteurs qui augmentent chaque année, ont utilisé leur droit. Sans doute
que cela ne peut dépasser les 120 heures par salarié, mais nous avons droit à beaucoup
d’articles dont les auteurs tirent la sonnette d’alarme pour attirer l’attention. Nous sommes en période de crise et les DRH
affutent leur budget 2010. Que se passe-t-il, si beaucoup de salariés demandent
à bénéficier d’une formation au titre du DIF. Ce qui semble être surprenant, c’est
la méconnaissance à la fois de certains DHR ou responsable formation mais aussi
des salariés. Il existe des solutions pouvant permettre d’utiliser le DIF dans
le cadre d’une formation. Intégrer des heures dans une période de
professionnalisation par exemple, en est une. Elle permet aux entreprises de
bénéficier d’un taux de prise en charge pouvant être parfois supérieur. L’entreprise et le salarié
y trouvent leurs comptes. L’entreprise car le DIF est pris en charge
financièrement par l’Opca, et le salarié qui suit une formation lui permettant
d’évoluer dans ces compétences. Concernant le taux supérieur, il faut savoir que
cette particularité dépend des Opca. Il est peut être intéressant pour une
entreprise de décrocher son téléphone et de demander. Après tout, elle verse
son argent à un Opca qui est là aussi pour répondre aux questions et faire du
conseil. Bref, des solutions existent et de toute façon, il ne faut pas perdre
de vue un point essentiel, les formations suivies par les salariés dans le
cadre de leur DIF doivent rejoindre l’intérêt de leur entreprise et de leurs
emplois. Les formations dites « macramé » ne sont plus d’actualité
depuis un certain temps, mais tout le monde semble l’ignorer un peu, voire
beaucoup. Et si avant de tirer la sonnette, on commencer par expliquer déjà ce
dernier point à tout le monde, sans doute que certains respireraient plus calmement.
Guy.
Source :
www.lesechos.fr
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