Après une réunion organisée par l’Agefos et la FFP, destinée à présenter l’accompagnement mis en place pour les organismes de formation de la région ile de France qui souhaitent passer à la certification, la Fédération de la Formation Professionnelle (FFP) organise un colloque la 18 juin avec comme thème : la qualité de l’offre et de l’achat de la formation. Ceci ressemble largement au sujet du rapport Duda, publié en décembre 2008 et qui soulignait certaines défaillances et lacunes du système de la formation professionnelle en France. Beaucoup de bruit est fait depuis quelques mois, sur la qualité de l’offre de formation et visiblement cette réunion avait pour but de mobiliser les organismes afin qu’ils franchissent cette étape importante, celle de la certification. Assurer une plus grande visibilité pour les entreprises est l’argument phare de cette tendance actuelle. Il est vrai que pour une entreprise, il est parfois difficile de faire des choix. Pourquoi choisir un organisme plutôt qu’un autre ? La réponse est difficile à trouver et d’ailleurs il n’y en a pas. La certification sera sans doute une des clés face à l’hésitation. La période actuelle est marquée aussi par un rétrécissement des financements de la part des Opca, et l’avenir devrait voir cette tendance se confirmer. Là encore, il y aura des choix à faire de la part des organismes paritaires. La certification jouera sans doute de tout son poids dans la balance. Enfin, le projet de loi intègre un chapitre sur la labellisation, là encore la notion de qualité affichée est présente. Sans vouloir jouer un scénario catastrophe, et en résumé, l’étau se resserre entre d’un côté des financements qui ne seront sans doute plus accordés comme ils ont pu l’être depuis quelques années, une volonté également de freiner l’attribution des numéros d’activité, et un projet de loi qui intègre la notion de qualité de l’offre, voilà quelques soucis qui risquent d’assombrir le ciel des organismes qui ne sauront pas anticiper le mouvement. Certains l’ont fait ou sont en train de le faire, mais la grande majorité a du mal à bouger et à se remettre en cause. A suivre...
Guy.
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