Pour les Professionnels de la Formation

Négociation : déclaration du MEDEF

A la sortie des négociations sur la formation professionnelle du 23 décembre, Jean-François PILLIARD, chef de file de la délégation patronale du MEDEF, fait le point. On y apprend -- entre autre -- que la prochaine date pour la négociation est reportée au 6 janvier. Quelques déclarations intéressantes, à lire parfois entre les lignes :

Négociation : Déclaration de Jean-François Pilliard
envoyé par MEDEFtv

Fred
http://www.litz-formation.com

Formation professionnelle : un accord pour lundi ?

Syndicats et patronat espèrent trouver lundi un accord sur la formation professionnelle qui pourrait aboutir à la mise en place de moyens spécifiques pour les demandeurs d'emploi, mais devrait rester loin de la réforme globale voulue par Nicolas Sarkosy.

Un article de l'AFP à lire sur le site http://fr.news.yahoo.fr

Parodie d'un entretien professionnel raté !

Bonjour à tous,

voilà une vidéo parodique que tout Organisme de Formation pourrait montrer à ses clients qui ne comprennent pas pourquoi la gestion des compétences est importante.

A regarder avec le sourire, même si nous savons tous que c'est comme ça que ça se passe dans de nombreuses sociétés.

Fred
http://www.litz-formation.com

La négociation sur la formation professionnelle

INTERVIEW - Laurent Wauquiez, secrétaire d'État à l'Emploi, n'accordera aucun délai supplémentaire aux partenaires sociaux dans la négociation sur la formation professionnelle.

A lire sur le site du figaro : http://www.lefigaro.fr

Le DIF ? Pas encore au point d'après Ouest-France

Hier, Ouest-France à publié un petit article sur le DIF sous forme de bilan. 2 avis contradictoires viennent pointer du doigt ce constat mitigé.

A lire sur le site de Ouest-France : http://www.ouest-france.fr

Article dans L'Express

Les experts sont formels : le système bénéficie très peu aux salariés qui en ont le plus besoin. Encore un "mammouth" à réformer, ses défaillances l'imposent.

Chaque année, 26 milliards d'euros sont dépensés pour la formation professionnelle des Français. Sans impact vérifié, au profit des salariés déjà les mieux formés, sans transparence financière.

Ces trois dernières années, la chambre de commerce et d'industrie de Paris, le Sénat, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et la Cour des comptes ont mené une série d'études, d'enquêtes et de contrôles. Tous aboutissent aux mêmes conclusions. Voici le florilège de ces gaspillages.

A lire sur le site de l'Express : http://www.lexpress.fr

Un plan de formation pour 8000 personnes...

Salut à tous,

c'est une vidéo de chez nos amis canadiens (rien que l'accent me donne envie d'aller là-bas !).

Un spécialiste répond à la question : "comment élaborer un plan de formation cohérent pour une entreprise de 8000 personnes". Le formateur répond très bien à cette question. Chez nous, ça se nomme la GPEC.

Fred
http://www/litz-formation.com

Un ministère de la formation ?

Voici la proposition émise par le "rapport Guégot", du nom du rapporteur de la mission d'information sur la formation tout au long de la vie.

Ce rapport préconise 5 thématiques de réflexions regroupant 16 points de développements spécifiques.

Proposition du Rapport Guégot

I - AMELIORER LA GOUVERNANCE DE LA FORMATION

L'objectif, ici, est de créer un "ministère de la formation tout au long de la vie" et de décliner la formation au plan territorial dans la cadre de comités régionaux rénovés.

II - ASSURER UNE ORIENTATION PERFORMANTE A TOUS LES NIVEAUX DU PARCOURS

Création du SPIFO : le Service Public d'Information sur la Formation et l'Orientation. Il s'agit aussi -- et ce n'est pas inutile -- d'apporter aux enseignants une meilleure connaissance de l'entreprise et des conditions de l'emploi au travers de formations initiales et de formations continues. Ce dispositif s'accompagne de stages obligatoires en entreprise tout au long de la carrière.

Une autre proposition est de sensibiliser les jeunes, à partir de la 5°, aux différents corps de métiers et au fonctionnement interne des entreprisses. Cette "initiation" se doublerait par la création d'un passeport d'orientation validant les différentes étapes du parcours scolaire, les choix d'orientation et les choix de formation aux métiers.

Enfin, et ce serait une petite révolution pour les entreprises, le rapport invite à simplifier les références métiers de l'ANPE (code ROME) pour les remplacer par des modules communs regroupant des troncs de qualification. Et en accompagnement à cette mesure, l'allégement  du nombre de diplômes et de certifications avec une réelle politique de révision des titres.

=> Autant dire que si tout cela est suivi, nous atteindrons une fluidité de l'emploi qui servira à la fois les salariés, par une transversalité des compétences facilitant l'employabilité, et tous les organismes liés à la formation, qui disposeront d'une latitude beaucoup plus large pour mener des actions qualifiantes et certifiantes de qualitées.

III CLARIFIER ET SECURISER L'OFFRE DE FORMATION

Les mesures phares : créer un Observatoire National de l'Offre de la Formation, recenser tout l'existant en offre de formation et le proposer sur le portail centralisé du Ministère de la Formation, et surtout... surtout... créer une procédure de labellisation des organismes de formations.

IV OPTIMISER L'EFFICACITE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE AU PROFIT DE L'ENTREPRISE ET DE L'EMPLOYE

Création du Carnet de Bord Personnalisé de la Formation : outil de suivi de toutes les formations faites par un salarié au sein d'une même entreprise.

Instauration de la transférabilité totale du DIF par le biais d'un compte épargne-formation.

Simplifier la procédure VAE et parfaire l'accompagnement des candidats.

V AMENAGER LE FINANCEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Ici, le but est simple : il s'agit d'alimenter un fond régional de la formation par une répartition nouvelle de la contribution des entreprises au financement de leur plan de formation. A voir !

Voilà pour la rapide synthèse de ce rapport de plus de 200 pages.

Fred
http://www.litz-formation.com

La réforme de la formation professionnelle (petit rappel)

Nous nous approchons de la fin de l'année. Et nous allons bientôt découvrir la nouvelle-nouvelle réforme de la formation.

Pour mémoire, relisons le communiqué de presse de Christine Lagarde daté du 23 juillet 2008 :

"L’objectif du Gouvernement est d’élaborer un projet de loi avant la fin de l’année 2008, après avoir laissé le temps nécessaire à la négociation et à la concertation.

La phase préparatoire de la réforme s’est achevée par la remise des conclusions à la ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi et au secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi le 10 juillet dernier, du groupe de travail présidé par M. Pierre Ferracci, qui réunissait des représentants des régions,de l’État et des partenaires sociaux.

Sur la base de ces travaux, le Gouvernement a préparé à l’intention des partenaires sociaux,conformément à la loi relative au dialogue social, un document d’orientation détaillant les quatre axes de la réforme sur lesquels la négociation interprofessionnelle pourra s’engager.

Premier axe : améliorer le lien entre formation et emploi.

La formation doit s’inscrire dans un parcours personnel et professionnel d’accès à l’emploi, de maintien dans l’emploi, d’évolution ou de retour à l’emploi. Cela suppose notamment de faciliter par la formation les transitions professionnelles, que ce soit lors de l’entrée sur le marché du travail ou en cas de recherche d’un nouvel emploi. Les partenaires sociaux devront négocier sur ce point les conditions d’une affectation plus efficace des fonds de la formation professionnelle, dans le prolongement de l’article 15 de l’accord sur la modernisation du marché du travail du 11 janvier dernier.

  Deuxième axe : construire un système plus juste permettant de réduire les inégalités d’accès à la formation au profit des salariés des petites et moyennes entreprises, des salariés peu qualifiés et des jeunes sortis sans qualification du système scolaire.

Ceci suppose notamment une meilleure orientation des fonds de la formation professionnelle vers les petites et moyennes entreprises, un développement des formations en alternance pour les jeunes et les seniors et une politique plus active en matière de remise à niveau dans les savoirs de base.

  Troisième axe de réforme : rendre le système de la formation professionnelle plus efficace par une amélioration de la qualité des formations et une meilleure coordination des acteurs.

L’État, les régions et les partenaires sociaux doivent mieux articuler leur action. Par ailleurs, une réforme du réseau des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) est nécessaire pour favoriser la transparence et la gestion efficace des fonds de la formation professionnelle.

  Quatrième axe : rendre l’individu acteur de son parcours professionnel.

Cela implique, d’une part, de mieux informer, orienter et accompagner les personnes et, d’autre part, de développer les outils individualisés comme le congé individuel de formation, le droit individuel à la formation ou la validation des acquis de l’expérience. Il s’agit de mettre les salariés et les demandeurs d’emploi au coeur du système au lieu de leur faire subir sa complexité.

Parallèlement à la négociation interprofessionnelle, trois groupes de travail seront constitués à la rentrée. Ils seront chargés de proposer, d’ici à la fin de l’année, des améliorations concrètes concernant l’orientation professionnelle en lien avec la formation scolaire et universitaire, la validation des acquis de l’expérience et la qualité de l’offre de formation."

Nous détaillerons dans un prochain post les implications de ces décisions.

Les séniors et la GPEC

Le texte suivant accompagne la vidéo et a été rédigé par le Club-Stratégie pour la présenter :

Le mardi 14 octobre 2008, le Club Stratégies www.leclub.org recevait Nicole Raoult, responsable du projet Gestion des âges à l’Anact, spécialisée sur la problématique de la gestion des âges et du vieillissement en entreprise. Précédemment responsable de l’observatoire des emplois et des compétences de la sécurité sociale.

Depuis quelques semestres, la question de la place des seniors et/ou des travailleurs vieillissants dans l’entreprise prend de nouvelles formes et se dit au travers de nouveaux énoncés. Un peu comme si les questions que nous nous posons à propos d’une tranche d’âge nous obligeaient à ré-examiner les attendus de la question. La gestion des âges ne concernent pas que les seniors ou les jeunes. La diversité des âges de la vie professionnelle et le fait, complémentaire, que cette vie professionnelle se déploie dans des univers d’entreprises différentes nous fait obligation à poser en des termes renouvelés cette question.

Question, aujourd’hui, qui rejoint la problématique de la GPEC, Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences dans les entreprises et sur les territoires.

Quelques éléments ici de vocabulaire sur la question (gestion, management, politiques d'âge ?) et point sur la situation pour la population et les entreprises françaises.

GPEC et gestion, management, politique des âges ?
envoyé par clubstrategies