Le rapport de la mission interministérielle de vigilance et de luttes contre les dérives sectaires, ou Miviludes, vient de paraitre et sans pour autant annoncer ou faire des révélations, ce rapport affirme au moins un point : la vigilance. Celle-ci est donc de rigueur dans un secteur en transformation et qui peut offrir beaucoup à des personnes peu scrupuleuses. Si en 1975 on comptabilisait environ 170 mouvements sectaires, on en compte entre 500 et 600 aujourd'hui et ceci sous forme de réseaux, groupes ou mouvements. Autour de ces structures, tournent de nombreux satellites qui se chargent souvent de la gestion financière et commerciale. Selon M Henri-Pierre Debord, conseiller à la Miviludes la partie commerciale est importante car elle gère la finance recueillie et ce, non plus uniquement à travers des legs mais aussi de la vente de prestations de formation. Selon ce monsieur, "au-delà de la stricte formation professionnelle, les dérives sectaires peuvent toucher des prestations comme le recrutement, l'accompagnement à la mobilité, le conseil en organisation". La déclaration d'activité sert également parfois de bouclier. Les "prestataires" jouant du fait que ce numéro est attribué par la préfecture et donc, donne une certaine garantie de sérieux à leur activité. Ceci est bien évidemment faux, car la numéro d'activité ne peut pas être utilisé en publicité sans ajout de la mention " cet enregistrement ne vaut pas agrément de l'État".
Point soulevé par le rapport de la Milivudes : "le risque sectaire doit être pris en compte par les entreprises au même titre que les autres, au niveau des DRH, mais pas seulement, car il peut entraîner des risques de détournements d'informations stratégiques, sur l'entreprise ou ses salariés". Conclusion, lorsqu'un de vos salariés part en formation, il ne faut pas hésiter à lui poser quelques questions sur le déroulement de sa formation.
Guy.
Sources : Miviludes et Le Journal du Net.
Point soulevé par le rapport de la Milivudes : "le risque sectaire doit être pris en compte par les entreprises au même titre que les autres, au niveau des DRH, mais pas seulement, car il peut entraîner des risques de détournements d'informations stratégiques, sur l'entreprise ou ses salariés". Conclusion, lorsqu'un de vos salariés part en formation, il ne faut pas hésiter à lui poser quelques questions sur le déroulement de sa formation.
Guy.
Sources : Miviludes et Le Journal du Net.
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